Des mesures contre les abus des hébergements de pèlerins en Espagne

Cet article concerne uniquement la partie Espagnole du Chemin.

En Août 2015, le Centre d’Etude et de Documentation du Camino de Santiago (situé dans le monastère Royal de San Zoilo) a lancé une alerte sur le fait que les plaintes de pèlerins sont en constante augmentation. Elles concernent principalement les prix et les conditions d’hébergement.

« Elles sont en augmentation disproportionnée dans certains endroits, en particulier dans les petites villes, car les pèlerins sont considérés comme des oiseaux migrateurs et qu’ils ne reviendront jamais. »

Ce ne sont pas les seuls problèmes qui sont apparus sur le Camino Francès.

Ceux qui s’intéressent à l’actualité de cette partie du Chemin de Compostelle, se souviennent de cette femme qui est tombée de la couchette dans une auberge à Castrojeriz (Burgos), qui a dénoncé l’hébergement et a demandé une indemnité pour la blessure subie au bras. Il est évident que ce sont des situations extrêmes que tout le monde souhaite éviter, mais il faut garder à l’esprit qu’elles peuvent se produire.

C’est pour cette raison que l’association des Amis du Camino de Santiago Del Norte voient d’un bon œil l’éventuelle réglementation des hébergements que veut lancer le gouvernement des Asturies, comprise dans un plan ayant pour but de dynamiser les routes passant par la principauté.

Le président du collectif, Laureano Garcia, explique que jusqu’à présent, les hébergements sont gérés d’une « manière volontariste », sans aucun type de réglementation, et que poser les bases pour éviter les problèmes semble nécessaire. Un aspect, qui englobe l’accueil et l’attention au pèlerin, les tarifs et les services que chaque établissement peut fournir, sans oublier l’importance d’avoir une couverture juridique.

A cet égard, il note que le profil du pèlerin a changé avec le temps. Ils sont maintenant beaucoup plus nombreux mais moins exigeants. 

Les associations insistent sur la nécessité de savoir comment agir, ainsi que les lignes à suivre, surtout à une époque ou une mauvaise critique sur les réseaux sociaux peut devenir très vite virale. « Ce que nous voulons, c’est d’abord que les pèlerins aient un bon sentiment, et une bonne image »

Dans les Asturies, il y a une trentaine d’albergues. Parmi celles-ci, un certain nombre sont la propriété de la municipalité. Dans ces cas, soit c’est la muncipilatié qui en assure la gestion, ou bien elles délèguent à des associations, ou bien encore par un système d’appel d’offres, comme par exemple celle de La Carridad. De la même manière, il y en a une vingtaine gérée de manière privée.

En ce qui concerne les améliorations pour augmenter la qualité des services publics, le ministre de la présidence, Guillermo Martinez a annoncé l’expansion du Wi-Fi. « Je pense que c’est une bonne chose car la communication est fondamentale. La couverture mobile va aussi être améliorée., dit Garcia qui croit en la création d’une application afin de recenser tous les Chemin de Compostelle déclarés au Patrimoine Mondial.

Pensez-vous qu’une telle mesure est nécessaire ou pas ? Répondez en commentaire !

Source : alberguescaminosantiago.com

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Comments (9)

  1. Anonyme  |  

    Le vrai pèlerin de demande pas, il remercie. Il faut remercier ceux qui mettent les albergues à notre disposition; si l’on veut un confort autre, il faut s’adresser à des structures adéquates. Un toit, de quoi faire à manger, pouvoir se laver. Que demander de plus !!!!

  2. LADAIQUE  |  

    J’ai fait le chemin en mai 2015, de St RAPHAEL à Santiago par le Piémont Pyrénéen

    Côté Français bien,mais certain endroit côté Espagnol révoltant
    Il serait dommage de tuer la poule aux œufs d’or
    Je repars cette année du PUY

  3. Le pèlerin ne demande rien, il remercie. Pourtant, je dois dire qu’en Espagne, j’ai beaucoup souffert. De lits déglingués, matelas crasseux, pas d’échelle pour grimper sur le lit superposé, pas d’oreiller, sanitaires qui n’en sont pas, parfois pas déportés aux douches. Vaisselle sale (ça on peut nettoyer) car peu de gîtes proposent des repas. Seuls lieux accueillants : les gîtes religieux. Un mauvais souvenir de l’accueil en Espagne, mais voilà : le but n’est pas de faire la tournée des hôtels et le Chemin reste un lieu magique. Je ne regrette rien.

  4. Anonyme  |  

    Si la première mesure qualité des Albergues en Espagne reste l’équipement wi-fi, je reste dubitatif ! Cet article et ce constat sont intéressants car le Camino Frances est un apport économique trop important pour le négliger et c’est bien de noter l’impact des réseaux sociaux sur la renommée de ce chemin ancestral. Cependant l’affluence croissante années après années de la fréquentation oblige aujourd’hui de redresser un peu la barre, pas dans des équipements de luxe mais dans ceux de base . Beaucoup de pèlerins, venant de très loin, ont projeté et investi ce chemin avec conviction, tenez -en compte.Un cahier des charges devra être proposé au maintien ou ouverture de tous lieux d’hébergement !

  5. Anonyme  |  

    les lits superposés sont un problème avec des échelles conçues pour des jeunes quand est sont là.Déjà des échelles dignes de ce nom et éviter ce type de lit.Des réfectoires avec des cuisines réellement fonctionnelles avec l’électroménager branché(Oceibrero2016 et d’autres) .Je viens de faire la partie française du Puy à Pampelune ,il n’y a pas photo entre l’accueil en France et l’Espagne certes le nombre de pèlerins est moindre mais l’accueil est plus personnel.

  6. Anonyme  |  

    un petit mot pour remettre l église au milieu du village.
    il faut pas tout mélanger, en Espagne ,il y a des gîtes a partir de 5 euros.
    dans les gîtes privés les prix sont a partir de 14 euros ,et les communales a partir de 10.
    et des lits a étages vraiment en mauvais état il y en a aussi en France .l abbaye de conques est un bon exemple .en résumé on paye pour ce que l on a.si on paye peu on ne peut obtenir beaucoup.
    j ai fait le chemin d octobre a décembre . et j ai eu des accueilles extraordinaires en Espagne et en France.
    j ai eu aussi des portes fermées …2 fois en france ,jamais en espagne..
    il est évident qu il faut beaucoup de détermination pour s engager sur le chemin. .mais pensez aux hospitaliers en Espagne ne gagnant que 150 euros par moi….. leur dévotion est grande..
    la plupart des gites en france on 15 places.la plupart des gites en espagne font 40 et plus.on peut pas accueillir de la même façon 15 ou 60 personnes .les grands gite en Espagne sont gérer par l église catholique ,et le règlement est souvent stricte. l ambiance est aussi tributaire du pélerin qui arrive pas seulement de l hospitalier.
    cedric guillon paudex suisse

  7. Anonyme  |  

    Je garde un mauvais souvenir de l’Espagne, pas du chemin mais des hébergements. C’était la course à l’hébergement car quand on réserve, on nous fait croire que si l’on arrive après 14 h, on n’a plus de place !
    C’était en septembre pourtant … les conditions de sécurité sont déplorables, notamment à Bercianos de Real Camino : rempli au maximum, une salle en bas avec matelas par terre serrés les uns contre les autres et en haut des lits superposés alignés sans échelle et sans barrières de sécurité ! Nous avons beaucoup ri avec des Coréennes, compagnes de lit, je vous assure qu’en cas d’ incendie nous aurions tous grillé sur place !!!! J’ai 70 ans et avec mon mari on prend le chemin comme il vient … mais là j’avoue que c’était limite !!!!

  8. Anonyme  |  

    Nous avons 70 ans et nous acceptons le chemin comme il vient mais il est vrai qu’en Espagne la sécurité dans les hébergements est limite ! BIERCIANOS DEL REAL CAMINO : il faut le voir pour le croire. Un gîte, fin septembre plein à craquer, des lits superposés sans échelle sans barrière de sécurité, pas d’issue de secours, en cas d’incendie tout le monde grillait sur place ! j’ai essayé de ne pas y penser !
    Les pélerins espagnols n’essaient pas de communiquer, ils nous ignorent et ne sont guère souriants, ni empathique …

  9. Anonyme  |  

    j’ai 81 ans et je m’apprete à partir sur le chemin. Ma thérapie.
    Je retiens tous mes gites avant mon départ, en France comme en Espagne.
    Je ne me plains de rien. Les pélerins se plaignent, mais n’oublions pas que les gites ne sont pas des hotels, Cette année ce sera mon huitième pélerinage complet.
    Mona.

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