rasec

Je suis d’accord avec MF. La salle d’accueil est très petite, tout juste de quoi mettre les sacs et les chaussures. A la réservation,Eden a précisé qu’il faisait le repas du soir si nous étions 6 personnes et me conseillait des restos pas loin. j’étais déçueet je ne conseille pas ce gîte

REPONSE DU PROPRIETAIRE

Bonsoir les amis, Je voulais répondre au sujet de cette question du repas du soir, prise au sérieux de façon bien disproportionnée par sans doute 2 pèlerins qui ont l’habitude de se faire servir et n’accepte pas de s’adapter au rythme de vie différent de chaque gîte. Cahors est une ville de 20 000 habitants, où une bonne majorité des pèlerins aiment sortir dans les nombreux petits restos pour dîner et se retrouver en groupes d’amis du chemin. C’est aussi le moment des repas d’adieu, car Cahors est un lieu de fin de parcours, du fait qu’elle a une gare de trains. Loin de me plaindre de ne pas avoir beaucoup de monde qui veuille le repas, je me suis adapté. Je n’oblige personne à manger au gîte s’il souhaite sortir. De mon côté, je considère le repas du soir comme un moment privilégié de rencontre entre pèlerins et hôtes. Si la majorité préfère sortir, je me dis que dans ces cas-là tout le monde devrait avoir quartier libre, moi aussi par la même occasion, pour passer du temps avec ma petite famille. Les soirs où un petit groupe de pèlerins (au moins 6 sur les 15 présents) souhaitent faire un repas de fête et de rencontre au gîte, je suis partant aussi ! Je suis le flot du chemin 😉 . Quant aux pèlerins qui ne me disent pas qu’ils veulent le repas quand ils réservent par téléphone, puis arrivent dans l’après-midi et pensent que je peux sortir un repas de mon chapeau, je crois qu’ils devraient travailler de l’autre côté du comptoir pour comprendre qu’on n’a pas de baguette magique à notre disposition. Il nous faut être prévenu un jour à l’avance au moins pour passer au marché et préparer les mets en nombre suffisant. On ne peut pas préparer un repas pour dix le matin tout en sachant que peut-être personne ne mangera là en soirée… Dans les étapes de campagne c’est très différent, car les pèlerins n’ont pas le choix de sortir, tous les présents mangent au gîte sauf s’ils sont vraiment fauchés. En résumé, si assez de monde veut manger au gîte en ma compagnie, je cuisine et je partage mon temps (avec un GRAAAAAND plaisir). Mais si la majorité veut sortir, je mange avec ma famille et c’est super aussi. Quant au pèlerin « rasec » au nom ne figurant nul part dans mon carnet de résa, il n’aime pas les salles d’accueil de petites tailles… comme d’autres se plaignent, m’a-t-on dit, que le papier toilette est seulement de trois épaisseurs et qu’il n’est pas assez doux pour leurs f… Comme quoi, les goûts et les couleurs… Personnellement, je n’aime pas les marcheurs qui s’attachent aux choses matérielles et n’ont rien compris à la beauté du chemin, qui est dans l’échange, aussi simple soit-il, et l’acceptation des autres dans leur diversité. Dans notre petite salle d’accueil sans prétention mais amplie de symboles de papillons, j’ai eu de longues et merveilleuses conversations avec de vieilles dames sirotant leur sirop, dont les valises à roulette transportés avec amour par la malle postale faisaient figure de mastodonte. Mais qu’importe la taille, l’âge, le poids, le niveau social ! Vive le renouveau et la richesse du chemin ! Et à bas les quelques radins et paranos qui se plaignent et s’offusquent d’absolument tout sans faire le moindre effort pour comprendre la vie et les motivations de chacun ! Byebye et bonjour les chemins à travers champs !